La Mémoire

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Samedi 12 octobre 2024


Messe de requiem  célébrée, à Saint-Denis, à l'occasion du bicentenaire de la mort du roi Louis XVIII,

par M. l'abbé Thierry Laurent.

à la suite de la messe, l'on se retrouve pour le déjeuner à la Maison d'éducation de la Légion d'Honneur,

où Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, Duc d'Anjou, délivre un message.

Message de Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, Duc d'Anjou.


Messieurs les abbés,

Monsieur le président,

Chers amis,


Quasiment jour pour jour, il y a deux cents ans, de son entrée dans la nécropole des Rois de France, nous honorons la mémoire de Sa Majesté le Roi Louis XVIII, le dernier souverain à avoir été inhumé ici à la suite de presque tous ses prédécesseurs depuis les Mérovingiens. Quel beau symbole de la continuité dynastique qui est aussi celle de la permanence de la France et de son histoire !


Il était important de commémorer la mort de ce roi si méconnu et dont le règne pourrait pourtant nous apprendre beaucoup. D'abord sur le sens même de la permanence de la fonction royale. N'oublions jamais que si son règne effectif a commencé en 1814, pour lui et pour tous ceux qui n'ont jamais perdu espoir, il a commencé en juin 1795, à la mort de son neveu le jeune roi Louis XVII, si odieusement maltraité par les révolutionnaires. Le roi Louis XVIII a vécu, dans son être, ce qu'est la continuité dynastique et les devoirs qu'elle impose même dans l'adversité. L fonction royale demeure malgré les aléas des événements : "Le Roi est mort, vive le Roi !".


En 1814, la France devait renouer avec le fil de l'histoire, doublement malmenée avec la Révolution et l'Empire laissant un pays amoindri vis-à-vis de l'extérieur, appauvri à l'intérieur et devant panser les peines et les plaies d'un million de morts. Louis XVIII revint véritablement comme le Père de la nation, devant réconcilier les uns et les autres. Sa personne, comme son règne, ne peut que nous faire réfléchir sur la nécessité de trouver la force de la justice, mais aussi du compromis, pour ramener l'ordre et la prospérité dans un pays fatigué par des divisions délétères et pour redonner à la France sa place dans le concert des nations.


Comment, en effet, ne pas se référer aujourd'hui à une telle figure alors que l'aura de la France décline à l'international dan un contexte général de réarmement et de multiplication des conflits, notamment aux marches de l'Europe ? Où est passée la légendaire diplomatie française ? Quel diplomate aura l'envergure de Talleyrand pour rendre à la France une crédibilité face à nos partenaires et nos adversaires, capable d'assurer à la France sa destinée de nation si particulière aux yeux du monde ?


Pareillement, le souci du vieux monarque pour la paix et l'unité de son pays demeure actuel.


Autant de points dont la France contemporaine pourrait s'inspirer pour redonner un souffle vital au pays. Autant de points qu'il est juste de mettre au crédit de Louis XVIII qui, par là-même, marcha dans les pas d'Henri IV, roi si cher à la mémoire des Français.


Ce règne nous invite à ne jamais étouffer les nombreuses espérances qui sommeillent dans nos coeurs. Une ferme détermination, l'expérience des erreurs et des malheurs du temps, et enfin le souci de la France et des Français au-delà des individus sont des ingrédients nécessaires pour rebâtir patiemment notre pays et lui redonner la place qu'il n'aurait jamais dû quitter. Tel est le message que nous lègue Louis XVIII. Voilà qui donne du sens à cette cérémonie.


Puissent les règnes des Rois qui ont fait la France toujours nous servir de modèle et d'inspiration. Que Sa Majesté le Roi Louis XVIII repose en paix.


Merci de m'avoir écouté.

Louis de Bourbon

Duc d'Anjou

Télécharger le message

Et, c'est l'occasion de retrouvailles...

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Puis, le déjeuner...

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Crédit phot : Laurent de Saint-Hilaire


Dimanche 25 et lundi 26 août 2024


Fête de la Saint-Louis en Bordelais


Cette année l'Institut de la Maison de Bourbon fêtait la Saint-Louis en Bordelais.


Dimanche 25 août

C'est à 10h30 que le rendez-vous était donné à Bordeaux,

au coin du quai des Chartrons et du cours Xavier Arnozan,

un rendez-vous pour un circuit le long des quais, sous la conduite de Jérôme Pauliet.

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Et c'est le déjeuner au "Central Pub".

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Puis, une sortie sur le "BatCub" sur la Garonne jusqu'à la Cité du Vin.



C'est, ensuite, le départ pour le cimetière de la Chartreuse et



le recueillement sur le tombe de



M. l'abbé Christian-Philippe Chanut.

Réécouter l'homélie prononcée par

M. l'abbé Chanut le 9 février 1989, à Saint-Denys,

lors de la messe de Requiem célébrée pour le repos de l'âme de Mgr le Duc d'Anjou et de Cadix.









La messe de la Saint-Louis est célébrée en l'église Saint-Eloi.

La journée se termine par un dîner au "Café du Port".

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Lundi 26 août





La journée du lundi 26 août commence par la visite du



Château Royal de Cazeneuve.





Où les participants sont accueillis



par son propriétaire



le comte Louis de Sabran-Pontevès.

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Après l'apéritif dans la cour d'honneur,



c'est le déjeuner dans le grand salon Henri IV.

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Et c'est le départ pour une visite de domaines du Sauternes.

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Et tous les participants de remercier chaleureusement



l'organisateur de ces deux très belles journées



et de se dire "à l'année prochaîne"...

Déclaration de Mgr le Duc d'Anjou à l’occasion de la Saint-Louis – 25 août 2024

 

Chers Français,


Quand je me suis exprimé, comme chaque année, le 25 août dernier, à l’occasion de la fête de la Saint- Louis, qui aurait pu penser que les mois qui allaient suivre, seraient si paradoxaux, mêlant le meilleur au pire ?


Le meilleur, d’un certain point de vue, demeure assurément ce que nous venons de vivre avec la parenthèse des Jeux olympiques. Ces derniers ont certes été inaugurés, de manière ouvertement calamiteuse, par une cérémonie dont plusieurs éléments ont été si indignes de la France que de nombreux pays ont refusé de la diffuser sur leurs réseaux nationaux. Toutefois ces Jeux ont pu donner l’impression de vivre un moment d’unité retrouvée pour notre pays. Comme les autres nations, ce dernier a vibré devant les nombreuses prouesses de ses champions. Les succès obtenus ont été nombreux et la position de la France a été magnifiée. Remercions ainsi ceux qui se sont engagés jusqu’aux limites de leurs forces, de leur courage, de leur volonté. Soyons fiers de nos médaillés et saluons chaleureusement ceux des autres nations, dans un mouvement que nous souhaitons voir se prolonger, dès les jours prochains, pour les Jeux para-olympiques.


Le pire, à l’évidence, concerne, en revanche, la situation politique dégradée dans laquelle notre pays est entré depuis des mois au point de devoir constater, avec un gouvernement démissionnaire, une quasi vacance apparente des pouvoirs. La France traverse ainsi une crise telle qu’elle n’en a peut-être jamais connue en temps de paix. Il y a un an nous avions, pourtant, formulé l’espoir que, malgré les difficultés croissantes, des changements pourraient advenir. Changements si nécessaires pour notre cher pays, dont la société fracturée est de plus en plus fragilisée depuis des décennies. Au-delà de l’accumulation de mauvaises décisions prises (poursuite d’un déficit chronique et alimentation d’une dette abyssale, accroissement de flux migratoires incontrôlés, subversions de tous ordres sur le plan du respect des valeurs et de l’ordre public …), il nous faut considérer surtout l’esprit sciemment et délibérément perverti dans lequel beaucoup de décisions ont été prises, ou beaucoup d’autres, ne l’ont pas été. Idées partisanes, intérêts privés ou communautaristes et options conjoncturelles ont, trop souvent remplacé les règles élémentaires de bon sens, d’équité et de justice, le souci des populations les plus fragiles, la pleine mesure des questions de société (sécurité intérieure et extérieure, politique familiale, personnes âgées, retraite, Défense nationale…).


Force est ainsi de reconnaître que l’organisation de notre société ne répond plus actuellement aux besoins réels qu’expriment la majorité des Français. Cela sous-entend donc bien l’existence d’une véritable fracture qui s’aggrave entre eux et des institutions qui assurent de moins en moins correctement leurs fonctions.


Nous constatons ainsi que, de plus en plus nombreux, certains de nos concitoyens se mettent en retrait de la société. Ce repli s’exprime de différentes manières : retour au troc ; recherche d’une auto- suffisance préférée à celle d’une aisance partagée, pourtant seule source de richesse et de progrès ; repli sur le village, sur le département, la région parfois. Mais fait-on nation ainsi ? Sans doute non et la France de tout temps a formé une nation forte parce que, au-delà des particularismes, elle unissait tous ses enfants dans un destin commun.


Ainsi la France paraissait, il y a un an, à un tournant pouvant lui permettre de reprendre en main sa destinée. Le cadre proche des élections paraissait propice à exprimer de hautes ambitions, en permettant de renouveler certaines élites politiques et, de redéfinir les enjeux de la solidarité européenne. En effet, au-delà des questions économiques, il y a, sur ce point, nécessité de clarifier les questions de souveraineté, de sécurité et d’identité des composantes de notre continent, dans leur diversité, face aux dangers qui les menacent (immigration incontrôlée, mondialisation des échanges). Or le vrai débat qui semblait ainsi s’amorcer a été occulté, opposant un déni aux aspirations légitimes qui paraissaient s’exprimer avec force. Il en est résulté une situation en impasse et un blocage institutionnel tendant à affaiblir notre pays à l’intérieur comme sur la scène internationale.


Comme pour toutes les crises profondes que notre cher pays a traversées, nous ne pouvons qu’espérer que celle-ci ne soit que temporaire et que, en particulier, cesse le plus rapidement possible cette sorte d’inversion des valeurs. Le temps des faux bilans cachant la vérité est manifestement passé et celui de la nécessité d’engager des actions concrètes et réalistes, doit s’imposer à tous, chacun dans son domaine, de manière à pouvoir, au quotidien, redonner un sens au mot avenir.


Ne doutons pas un instant, la France va se reprendre. Les Français attendent ce renouveau, ce sursaut qui fera franchir les écueils qui guettent notre pays. Il importe donc de ne pas s’enfermer dans un isolement sans issue, mais, au contraire, de s’évertuer à donner du sens au débat politique en consacrant du temps à la réflexion et à des actions menées, dans le souci du Bien Commun. Déjà de nombreuses jeunes familles s’engagent dans cette voie.


Au niveau personnel, cela passera par la nécessité de poser clairement des objectifs, souvent à rebours d’idées ambiantes. Au plan collectif, cela passera, par l’abandon du déni pour dresser le tableau de ce qui ne va pas et l’acceptation de la réalité, même si cette dernière impose des efforts, voire des sacrifices. Comme nos sportifs, les Français devront avoir une mentalité de gagnants.


Pour notre société faite d’hommes et de femmes, il est absolument nécessaire de réaffirmer le principe de l’encouragement des valeurs familiales, seule garantie d’une évolution à nouveau positive de notre société vieillissante et rempart naturel contre les dangers des immigrations. Défendre la vie de la conception à la mort, doit demeurer également un objectif premier avec l’appui unanime des religions qui ont accompagné et continuent d’accompagner, en leur diversité même, le déroulement de notre histoire. Assurer enfin, dans l’esprit de saint Louis, par la garantie du droit, la sécurité et le respect des personnes et des biens.


Parce que la société est, par définition, une communauté civile, il nous faut redonner toute sa place à la morale sociale, notamment le « tu ne tueras pas », et aux règles communes partagées, claires et acceptées par tous, en étant justes et ressenties comme telles. Equilibre nécessaire entre droits et devoirs. Cette vie civile et sociale intègre une définition claire du principe de laïcité, qui ne doit pas être affirmé comme celui d’une exaltation des valeurs matérialistes et celui d’une hostilité intentionnelle et systématique à l’égard de l’expression de religions, mais celui de permettre, au contraire, aussi l’expression des transcendances sans lesquelles l’homme ne peut s’épanouir pleinement.


Enfin, parce que notre France est une société inscrite dans un contexte international, l’avenir de notre pays nécessite de réaffirmer son engagement européen, sur la base du respect des intérêts nationaux de tous les états, en s’appuyant sur le principe de subsidiarité, toujours énoncé, mais si souvent détourné en pratique. Cet esprit européen d’une véritable civilisation féconde, permettra seul d’apporter le supplément d’âme qu’attend le monde à une époque où le dialogue et les relations entre les états et les blocs doivent s’inscrire sur des bases nouvelles.


Puisse notre pays, en retrouvant le sens de sa mission, se reprendre à l’intérieur pour être fort vis-à-vis de l’extérieur. Que saint Louis, modèle des gouvernants, fêté en ce 25 août par les catholiques, nous aide ainsi à retrouver à nouveau l’Espérance en l’avenir de la France.


Louis de Bourbon, Duc d’Anjou



Fin juillet 2024


Déclaration de Monseigneur le Prince Louis,

après la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques.




"Le dépassement de soi, le respect des autres. Voilà un bel enseignement  que nous pouvons tirer des Jeux olympiques pour le monde entier mais évidemment pour la France en particulier. Dans la grande tradition antique, les Jeux célèbrent ce qu'il y a de beau et de bon dans l'homme. Les athlètes que nous verrons s'affronter susciteront autant notre admiration que notre enthousiasme et ceci, dan un climat festif bienvenu après un début d'année ponctué par des crises internationales et nationales. Je souhaite donc que ces Jeux olympiques de Paris soient un moment de saine communion pour tous les Français, une parenthèse qui permette de sortir quelques instants de nos soucis quotidiens.


Cependant, malgré cet engouement auquel je prends part, en tant qu'aîné de la Maison de Bourbon, en tant que descendant des quarante Rois qui ont fait la France, je ne peux rester muet face au désolant spectacle d'une partie de la cérémonie d'ouverture. Alors que, durant celle-ci, des performances artistiques et techniques étaient à la hauteur de ce qu'est la France, certains se sont plu à distiller un contenu idéologique mortifère et abject. S'éloignant du projet initial des Jeux olympiques de rassembler et d'unir les peuples dans un climat respectueux et à portée de tous, des petits comme des grands, des scènes ont été volontairement offensantes et provocantes. Une fois de plus, le régime actuel a montré son vrai visage, profondément antichrétien, oublieux du long passé de la France dont la monarchie chrétienne fait partie, et désireux de mettre au pinacle des époques troubles où ne régnaient que la terreur et la division. Alors que la cérémonie se voulait inclusive et respectueuse de tous, la religion catholique, comme les morts - que venait donc faire là le massacre de la pauvre reine Marie-Antoinette ? - ont été marqués du sceau de l'infamie et de la dérision.


Je refuse que la France soit conforme au modèle qui en a été présenté. Notre pays vaut mieux que le sang et le burlesque grinçant. Avant d'être la mère des révolutions et du progressisme dévergondé, la France fut la Fille aînée de l'église, ainsi que la patrie des Lettres, des Arts et du raffinement. Tant que ma Maison durera, et avec l'appui de nombreux Français de bonne volonté, nous ne cesserons de montrer qu'un autre chemin est possible, que la grandeur vaut mieux que le sarcasme, que le Beau vaut mieux que la laideur, que la Vérité vaut mieux que le mensonge.


à tous les Français qui se sont sentis humiliés et bafoués, à tous les sportifs ayant le sens du sacré et du religieux, à tous les autres peuples de la terre qui ont été outragés, je vous le dis, la France n'est pas le spectacle auquel vous avez assisté. Cela n'était que l'émanation d'idéologues qui ont piétiné un héritage millénaire dont ils sont pourtant redevables. Une cérémonie d'une telle ampleur ne peut être que pensée et réfléchie à l'avance. Rien n'est dû au hasard ou à la maladresse. Notre pays subit les assauts toujours plus violents de cette idéologie profondément contre nature et destructrice. Ainsi, chaque jour de manière plus pressante, à nous Français, de choisir le modèle que nous voulons pour la France. Il nous faut rebâtir notre patrie chérie, et construire un avenir solide, crédible, ancré dans les traditions, le respect et l'union. Que saint Louis protège la France, et qu'il donne de la force à nos athlètes pour que brille une authentique fierté française, modèle pour les autres nations."



Vendredi 31 mai 2024


à l'occasion du 50ème anniversaire de Monseigneur le Prince Louis, Duc d'Anjou,

sous la présidence de Mgr Pascal Gollnisch, Directeur général de l'Oeuvre d'Orient,

plus de cent personnes se sont retrouvées,

au Club de la Chasse et de la Nature,

pour un dîner de soutien au profit des Chrétiens d'Orient.


Au nom de l'Institut de la Maison de Bourbon, Philippe Montillet accueille Monseigneur le Prince Louis :


"Monseigneur,


Il a fallu attendre vos cinquante ans pour organiser une soirée d'anniversaire en votre honneur. Certes, chaque année le 25 avril est une date qui compte pour nous tous, mais nous ne la solennisions pas comme ce soir. Par le passé, nous vous offrîmes des cadeaux : une médaille à votre effigie, un portrait en pied, sans oublier les messes célébrées à cette occasion. Aujourd'hui, nous avons pensé à cette soirée qui, au-delà de l'hommage qu'elle vous rend, permet de réunir des fonds au profit des Chrétiens d'Orient, confrontés aux persécutions et que représente, ce soir, Monseigneur Pascal Gollnisch, que nous remercions d'être des nôtres. Saint Louis, Monseigneur, est le trait d'union entre Vous et la Terre Sainte.


Comme cela est rappelé régulièrement, vous êtes né le 25 avril, 760 ans jour pour jour après votre aïeul saint Louis. Voilà qui marque à tout jamais une personnalité ; voilà qui trace une destinée. D'autant plus, quand elle est celle de l'aîné des Capétiens, successeur des Rois de France.


En effet, Monseigneur, cela fait trente-cinq ans que vous êtes devenu Chef de la Maison à la mort de regretté père, la Prince Alphonse que plusieurs d'entre nous, ici présents ce soir, ont eu l'honneur de servir. Vous avez reçu cette mission, alors que vous n'aviez pas quinze ans.


Nous imaginons combien la tâche était lourde pour un jeune adolescent préoccupé, prioritairement, de sa formation, gage de son avenir. Les premières années passèrent et vous avez pu mener, en parallèle, devoir d'état et études. Vous avez été présent aux grands rendez-vous que vous fixait l'histoire millénaire de votre dynastie. à dix-huit ans, à Aigues-Mortes, dans la ville qui vit partir saint Louis pour la Terre Sainte, vous preniez un premier engagement public fort : "Devant vous tous, (...) je veux dire combien je suis de jour en jour plus conscient de la grandeur de l'héritage moral qui m'échoit".


En 1993, vous étiez à Saint-Denis pour honorer la mémoire de Louis XVI, assassiné deux siècle auparavant. Et l'année suivante, à Chartres, pour faire mémoire du Sacre de votre aïeul direct, Henri IV, le premier des Bourbons. En même temps, vous finissiez vos études tout en vous formant le caractère, notamment à travers le sport, école d'endurance. Vous saviez que pour réussir il faut être fort dans sa tête et dans son corps.


Le mariage est arrivé tout naturellement et vous avez apporté, avec la Princesse Marie-Marguerite, la joie et le bonheur retrouvés dans votre famille qui avait connu bien des épreuves. De cette union devaient naître quatre enfants, notre Princesse et nos Princes qui assurent l'avenir de la dynastie.


Les obligations ont continué et vous avez marqué de votre présence tous les grands anniversaires de la geste des Rois qui ont fait la France. Avec la maturité, les activités uniquement mémorielles ont été complétées d'autres, faites de rencontre avec les responsables de la vie religieuse, politique, militaire, économique et culturelle. Plus encore, vous avez apporté vos réflexions aux grands débats de société, que ce soit les questions d'enseignement, de souveraineté, de défense de la famille et de la vie, de la dignité du travail. Chaque fois, vous rappelez que la tradition enseigne de donner la priorité au Bien commun. Tout cela, vous le puisez dans votre foi chrétienne, qui apporte la Vérité et conduit dans l'Espérance.


De toute votre action, Monseigneur, soyez remercié. En accomplissant votre devoir, hérité de  la tradition séculaire que vous incarnez, vous nous donnez espoir dans l'avenir. Dans l'époque et le monde si troublés dans lesquels nous vivons, cet espoir en demain est un précieux cadeau. Mgr Gollnisch nous montrera qu'il demeure même quand les circonstances sont humainement désespérées.


Merci à vous, Monseigneur, continuez votre trajectoire et continuez à maintenir en nous toutes les flammes de l'espérance.


Bon anniversaire !


Que saint Louis veille sur Vous et votre Famille !".


Monseigneur la Prince Louis gratifie les assistants de l'allocution qui suit :


"Chers amis,


Vous avez souhaité, à l'occasion de mon anniversaire, aller au-delà des simples voeux pour y associer la cause des Chrétiens d'Orient.


En effet, cette cause m'est très chère et je peux affirmer, ce soir, que jamais nous ne ferons assez pour nos frères, obligés de vivre leur foi dans des conditions tragiques, souvent précaires, parfois mortelles. Ils souffrent dans leur âme tout autant que dans leur corps.


Ils sont en première ligne et le peu de Foi des vieilles nations chrétiennes d'Europe, oublieuses de leurs racines, fragilise encore plus leur situation.


Merci à Monseigneur Pascal Gollnisch, Directeur général de l'Oeuvre d'Orient, d'évoquer leur situation et comment, concrètement, on peut les aider, notamment en maintenant la formation et l'enseignement, gage d'un avenir meilleur. Il consacre son énergie à réconforter ces populations meurtries, tout en leur donnant des raisons d'espérer. Notre foi en l'essentiel rappelle que ce n'est pas la mort et l'ignorance qui vaincront, mais l'Espérance et la Charité. Il sait trouver les mots justes pour décrire le quotidien tourmenté des Chrétiens d'Orient. Encore plus, par les actions qu'il mène, les encouragements qu'il suscité, les dons qu'il recueille, les volontaires qu'il envoie sur le terrain, il maintient la flamme de l'espoir, notamment, en témoignant qu'il y a des Français qui continuent de penser à eux.


Pour moi, cette question d'Orient est aussi une longue tradition de notre pays et la royauté française, puisque je me rattache, bien évidemment, notamment à Louis IX, devenu saint Louis, qui fit de la protection des Lieux Saints une des préoccupations majeures de son règne. Plus tard, François Ier fut le protecteur naturel des Chrétiens d'Orient, au nom de la France, Fille aînée de l'église, à l'époque respectée dans le monde entier et, particulièrement, dans le bassin méditerranéen ! Puis, ce furent les Bourbons qui suscitèrent la recherche sur le Proche-Orient pour faire connaître l'histoire de cette partie du monde en France et en Europe et se doter des moyens de la comprendre.


Plus près de nous, le Comte de Chambord effectué son unique voyage non-européen en Terre Sainte, pour aller soutenir les Chrétiens Maronites après les massacres et persécutions du milieu du XIXème siècle. Par son geste, il voulait montrer l'attachement de la France à cette chrétienté. Par la suite, il fut un des premiers soutiens au moment de la création de l'Oeuvre d'Orient et nous voyons ce soir combien elle est toujours si vivante.


C'est à nous de continuer cette tradition ! Je remercie tous ceux qui y contribuent à travers l'Oeuvre d'Orient et tous les autres organismes et associations qui y consacrent temps, énergie, bénévolat et moyens financiers.


Merci de prouver, ce soir, votre générosité en apportant vos dons, afin, notamment, que le patrimoine religieux chrétien, souvent cible des combats, puisse être restauré afin de retrouver sa vocation. Ces édifices, églises, chapelles ou oratoires, permettent aux Chrétiens de témoigner de leur foi et sont l'ancrage nécessaire de toute leur vie sociale.


Merci Monsieur le Directeur général de l'Oeuvre d'Orient, cher Monseigneur Gollnisch, pour votre présence qui a apporté à cette soirée route l'émotion et la gravités nécessaires, en nous  faisant réfléchir et mieux connaître ce qui se passe dans cet Orient si proche de nos coeurs.


Que saint Louis continue à veiller sur tous, ici en France et sur la Terre Sainte.


Louis

Duc d'Anjou."


Dimanche 19 mai 2024


Pèlerinage Notre-Dame de Chrétienté 2024



Mgr le Prince Louis, Duc d'Anjou, a rejoint le chapitre Notre-Dame de l'Assomption,


le dimanche 19 mai, pour participer au bivouac, marcher, le lendemain, vers Chartres


et assister à la messe célébrée par Son Éminence le cardinal Gerhard Ludwig Müller.


Mgr le Prince Louis a publié le message suivant :


" Hier, alors que la colonne du pèlerinage Notre-Dame de Chrétienté s'ébranlait pour sa dernière étape,

afin de parcourir les quelques kilomètres qui la séparaient encore de la cathédrale de Chartres,

j'ai eu la grande joie de pouvoir me joindre aux milliers de pèlerins.

Je tenais à être en communion avec cette jeunesse ardente qui prie et qui marche pour la France

et pour l'Église universelle toute entière.

Magnifique leçon pour chacun d'entre nous de voir que l'Espérance, loin de mourir,

habite et vivifie ceux qui sont inéluctablement appelés à être le futur de notre pays.

J'ai porté dans mes prières les joies et les souffrances de la France et de chaque Français

et je les ai déposées aux pieds de la Vierge, dans la cathédrale Notre-Dame de Chartres.


Je tiens à remercier tout spécialement Son Éminence le cardinal Müller

pour la messe qu'il a accepté de célébrer pour nous à Chartres.


Que saint Louis nous protège et nous garde tous".


Nouveau paragraphe


Dimanche 21 janvier 2024


Messe pour la France et la Famille royale

célébrée en la Chapelle expiatoire à Paris.


C'est devant une assistance particulièrement nombreuse


que, cette année, M. l'abbé Thierry Laurent a célébré cette messe,


en présence de Mgr le Prince Louis, Duc d'Anjou,


et de SAR le Prince Charles Emmanuel de Bourbon Parme.

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à l'issue de la cérémonie, nombre de participants se sont retrouvés autour d'un excellent repas.

Auparavant, Mgr le Duc d'Anjou s'était vu remettre un châle ayant appartenu à la reine Marie-Antoinette.

La donatrice était le docteur édith Mollaret, accompagnée du docteur Benoît Philippe.

"Vous avez tenu à ce que me revienne cette relique de la


reine Marie-Antoinette. Soyez en infiniment remerciés.


Ce geste me va droit au coeur. Je reçois avec beaucoup d'émotion cet


objet transmis dans votre famille de génération en génération.


Il symbolise le permanence du souvenir du couple royal.


Un grand merci à vous. Nous le garderons précieusement, en famille.


Il nous fera penser à la reine qui est, bien évidemment, présente


dans nos pensées, en ce jour où nous honorons le roi Louis XVI".

Et, c'est le moment, pour Mgr le Duc d'Anjou de prononcer son discours.


Chers amis,


Chaque année nous nous retrouvons à cette même date autour de


la mémoire du roi Louis XVI et du souvenir de son sacrifice.

...


Louis XVI, ne l'oublions pas, dans son admirable testament


ne s'attardait pas aux malheurs de son temps, mais se plaçait


dans l'avenir : "Que le sang répandu ne retombe pas sur les Français".

...


Louis XVI nous rappelle ce qu'est un roi chrétien en période troubles.

...


Il faut travailler pour trouver des solutions à court terme car il y a


urgence, mais sachons surtout garder notre vision à long terme car elle


est la lumière qui éclaire notre chemin.

...


Oui, chers amis, fidèles au souvenir du roi Louis XVI et plus largement


à ce qu'a représenté et peut représenter toujours pour la France


le principe de la royauté, gardons espoir en l'avenir.


Le roi martyr nous y encourage. Les saints, et notamment saint Louis


et sainte Jeanne d'Arc, veillent sur la terre des lys pour qu'elle retrouve


le chemin des promesses de son baptême.



Merci de m'avoir écouté.




Télécharger le discours complet

Et le repas reprend son cours...

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Samedi 20 janvier 2024

Basilique Royale de Saint-Denys



Messe célébrée


à la mémoire de Louis XVI


Roi de France et de Navarre,


organisée par le Mémorial de France à Saint-Denys.

Homélie du R.P. Michel Viot






Un des historiens qui a le mieux compris Louis XVI, Bernard Faÿ, a publié en 1955 son ouvrage sous le titre "Louis XVI ou la fin d'un monde". Et nous vivons certainement la fin d'un monde !

...

Quand Louis XVI devint roi en 1774, depuis plus d'un siècle le catholicisme était miné de l'intérieur par le jansénisme, que la philosophie des Lumières accomoda à sa sauce pour s'opposer au catholicisme et au roi.

Tout le monde se souvenait qu'Henri IV avait dû abjurer en 1593, ici même à Saint-Denis, le protestantisme pour pouvoir être sacré roi de France. Il allait ainsi pouvoir continuer le gallicanisme royal, datant du Concordat de Bologne de 1516. Sans autorité doctrinale sur l'Eglise qui dépendait entièrement du Pape pour cela...

...

Un siècle plus tôt, Soeur Marguerite-Marie avait eu, à Pary-le-Monial, sa dernière révélation, bien différente de celle de Robespierre.

...

Ainsi, la toute dernière vison indiquait que la France, par son roi, était appelée à faire rayonner la miséricorde du Christ, comme antidote aux poisons du jansénisme et des Lumières !

...

Le 15 avril 1791, après qu'il eût signé la Constitution du Clergé, le roi hésita à communier...

...

Quelques heures avant d'arriver devant la g uillotine, il avit reçu la Corps du Christ au cours de la messe...

...

Ce temps du Jubilé pourra alors être celui de la fin d'un monde, celui de la peur, en inaugurant le début du monde l'espérance !

Télécharger l'homélie complète

La messe est suivie d'une absoute dans la crypte où sont inhumés

Louis XVI et Marie-Antoinette.

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